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mercredi 9 avril 2014

Il va signer à la librairie Critic de Rennes et se réveille à Guingamp

La semaine dernière, un auteur de Science-Fiction, Timothée R. a eu la surprise de se réveiller sur la place du village de Guingamp, dans les Côtes-d'Armor.

Le malheureux était venu la veille pour dédicacer à la librairie Critic à Rennes, sinistrement connue pour ses "happy hours" : "Je n’ai pas compris. A 19 heures, ils ont fermé la porte et ont sorti des bouteilles. Des lecteurs étaient aussi enfermés avec nous. J’ai accepté un verre par politesse et là… le black out."
La librairie Critic à Rennes, sinistrement connue pour
ses happy hours.
Coutumiers du fait, Simon P. et Eric M. se considèrent d’ailleurs comme des aficionados de la dédicace. "Les auteurs défilent, sans prendre en considération la région dans laquelle ils sont. Un jour, Xavier M. a même déclaré qu’il ne s’intéressait pas au foot. Il a moins fait le malin quand on l’a retrouvé attaché à un but, uniquement vêtu d’une écharpe Allez Guingamp ! et la barbe rasée. On est sympa mais il y a des limites…" Un des auteurs de la célèbre maison d’édition est toujours porté disparu à ce jour. "Il nous avait fait parvenir ses notes de frais. Vous inquiétez pas, il va bien." Les deux éditeurs restent très discrets sur la fabrication de leur alcool maison mais ont tout de même avoué que la distillation avait son importance. Une explication quant au bruit sourd qui semble monter de la cave de la librairie, nuit et jour ? Toujours est-il que la formule n'est pas parfaite. Ainsi, Eric M. déplore : "Le seul qu’on a jamais eu, c’est Laurent Whale. On ne comprend pas pourquoi."

Quant à Timothée R., il a dû négocier âprement avec les Guingampais pour obtenir sa libération et un ticket de car, en s’échangeant lui-même contre un troupeau de chèvres.

1 commentaire:

  1. Petite précision : j'allais déclarer ne pas m'intéresser au foot féminin, mais quand j'ai vu les femelles locales, les poils d'aisselles soigneusement nattés et huilés, la touffe exhibée tel le sporran d'un fier Highlander, je n'ai pas fini ma phrase. A tout prendre, je ne le regrette pas. Xavier M.

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